Créé par JANOV, le cri primal permettrait d'extérioriser la douleur psychique ressentie, de retrouver un passé un passé enfoui. La personne revit ses blessures fondamentales (qualifiée de primale). Parmi les défenses involontaires, qui sont des réactions automatiques du corps et de l'esprit à la souffrance primale, nous retrouvons les fantasmes, l'énurésie, la gorge serrée, le clignement des yeux incontrôlé et les crispations musculaires. Parmi les défenses volontaires, nous rencontrons des actions telles que fumer, boire, se droguer, trop manger. Le cri primal submerge l'être tout entier et rend la personne presque inconsciente de l'endroit où elle se situe. Au fur et à mesure de la thérapie, la personne a des expériences de plus en plus profondes jusqu'au jour où l'équilibre précaire entre le Moi réel et le Moi irréel se fait au profit du Moi réel. Le cri primal n'est pas un cri pour un cri : c'est l'émergence de la souffrance sous-jacente qui est curative et non le cri en lui-même. Au cours de la thérapie, les manifestations psychosomatiques sont très fréquentes. L'objectif du cri primal est de réunifier sa psyché.
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