La délinquance juvénile aurait augmenté de plus de 10% depuis 25 ans. Les jeunes délinquants de 16 à 18 sont toujours les plus nombreux, mais ceux de 12 à 16 ans ne cessent de progresser de façon inquiétante. Les facteurs déterminants sont similaires à ceux de la délinquance adulte, mais certains méritent une place privilégiée : la famille, la vie sociale, l'insertion, sans oublier l'adolescence. Le groupe familial serait dissocié, éclaté. Avec une éducation soit trop permissive, soit au contraire trop rigide. L'échec scolaire est particulièrement nocif (perte de repères identitaires). De plus, l'institution scolaire peut se montrer rigide (comme le collège unique), ne favorisant pas le développement d'autres capacités que celles qui sont inscrites au programme. L'adolescence, en elle-même, est une période de rupture, explosant, modifiant les habitudes et les certitudes de l'enfance. Le désir génital renaît et, modifié dans sa forme, se développe et se heurte à la Loi (que l'enfant va respecter ou transgresser).
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