3. Savoir contourner les questions
Si une conversation aborde un aspect par exemple culturel, on va sans doute vous demander si vous êtes au courant ("Vous l'avez lu ?). Une fois que vous allez maîtriser les deux points évoqués auparavant, il y a même fort à parier que l'on vous posera la question, puisque vous apparaîtrez comme une personne alerte et brillante...
Vous répondrez donc sur ce mode oratoire économe auquel vous êtes désormais habitué. Avec une belle assurance, dites quelque chose comme : "J'ai beaucoup aimé l'édition originale" ou alors "Non, pas en français". Bien malin celui qui voudra s'aventurer à vous poser de plus amples questions dans un domaine qu'il ne maîtrise pas lui-même. Plus généralement, efforcez-vous de ne dire que ce dont vous êtes sûr à 100% et uniquement lorsqu'on vous le demande.
4. Aimer le sport, mais de loin
Une personne supposée intelligente ne s'enflamme pas pour des sujets comme le rugby ou pire, le foot. Toutefois, rien n'empêche d'être familier avec un sport, en particulier pour l'utiliser dans un sens métaphorique. Les expressions fondées sur le jargon du sport peuvent ainsi révéler un bel esprit.
Par exemple, on dira que quelqu'un qui n'a pas su démontrer son potentiel "n'a pas transformé l'essai", qu'un autre qui s'est brillamment sorti d'une difficulté a réalisé "un joli tacle" et qu'une dernière personne qui manque d'audace "roule petit braquet". Sous-entendu, vous maîtrisez l'aspect technique d'une pratique sportive mais vous ne vous abandonnez pas à exprimer votre joie pour les exploits physiques des champions. N'oubliez pas, le sens du recul, la connaissance théorique et l'esprit d'analyse sont des indicateurs très forts de l'intelligence supposée d'un individu.