La première étape du pardon consiste à accepter de réexaminer la situation, par exemple une fâcherie avec un ami. Ce retour en arrière permet, avec le recul, de mieux analyser le fond des choses.
Dans un second temps, on se prépare à envisager la possibilité du pardon.
Troisième étape, on essaie d’éprouver une certaine empathie à l'égard du fautif ou du coupable. De la position de victime, on passe à celle d’acteur/spectateur qui consiste à ne plus voir les choses uniquement comme une victime.
Lorsqu’on y parvient, c’est la quatrième étape, l'instant de la libération, le pardon va permettre à la victime de ne plus se ronger les sangs.
Le pardon n'est pas l'oubli et il n'abroge pas la gravité d'un comportement. Pas question de faire comme si rien ne s'était passé. Il s'agit comme l'entend le sens étymologique du mot "pardon", de donner sa grâce. Ce que l'on peut ou pas pardonner relève de la conscience de chacun. Il est en revanche avéré que pardonner l'offense fait du bien à l’individu sur le plan physique et mental. Savoir pardonner est un acte qui suppose une certaine noblesse d'esprit.