En écho aux travaux de la Nasa, les étudiants en biologie de l'université américaine de Berkeley ont établi que la sieste devait être courte pour apporter un maximum d'efficacité. Au-delà de quarante-cinq minutes les effets bénéfiques disparaissent. Il convient donc de pratiquer une micro-sieste, entre quinze et trente-cinq minutes maximum. C'est le temps nécessaire à l'organisme pour se détendre et laisser aux neurones un peu de répit. Les pilotes de ligne le savent bien, un repos de vingt minutes réduit considérablement le risque de s'endormir en plein vol. Le sommeil à petite dose permet d'éviter la fatigue nerveuse entraînée par une très grande concentration.
Si les spécialistes du sommeil recommandent un créneau situé entre 13h et 14h30, le meilleur moment pour une sieste tient en fait à l'heure du réveil. Les journalistes qui se lèvent à 3h du matin pour assurer les matinales à la radio ont l'habitude pour tenir le rythme de s'octroyer ce repos vers 10h du matin. Convaincues de l'effet positif de la sieste sur leurs salariés, certaines entreprises en ont fait une méthode de management. Résultat significatif, l'absentéisme et le surmenage atteignent des taux ridiculement bas.