Pourquoi aujourd’hui, tout le monde s’intéresse-t-il au bonheur ?
Florence Servan-Schreiber :
Le bonheur intéresse depuis toujours la philosophie, la psychologie, la religion… Aujourd’hui, on est dans une ère où l’on regarde les choses autrement. On s’intéresse davantage à ce qui peut épanouir l’homme. On a tous besoin de contrôler quelque chose, sinon on tombe dans la dépression. Car ce qui est anxiogène, c’est l’impuissance. Or nous sommes dans un tel contexte de perturbations qui si l’on ne fait qu’écouter ce qu’il se passe autour de nous, on est impuissant. Contrôler son bonheur, c’est assez tentant car c’est quelque chose qui n’est pas matériel, c’est intérieur.